Formée en Danse Contemporaine à e.x. er. c.e, Centre Chorégraphique National de Montpellier en 2001, dirigé alors par Mathilde Monnier, Coline Duval rencontre une génération de chorégraphes et d’artistes (Mathilde Monnier,Loïc Touzé, Thierry Bae, David Moss, Stanislas Nordey, Emmanuelle Hyun,..) qui bouscouleront sa pratique académique et technique de la danse, débutée depuis l’âge de 6 ans, pour ouvrir les perspectives de questionnements et d’écriture qui se poursuivent aujourd’hui.
Elle devient danseuse pour différents projets et chorégraphes (Pierre Blanchard- Opticule, Fabienne Compet-Jeu/Je, Sylvie Seidmann Espèces d’espaces, David Rolland L’étranger au Paradis …) et participe au projet de recherche de Catherine Contour sur l’outil hypnotique soutenu par le Centre National de la Danse.
Elle collabore avec des artistes issus d’autres champs de la création dans le cadre de performances : Human/Land Art, 14/07, En liberté dans la Forêt et Egg’s sounds avec Isabelle Frémin,au 104, Jeune Création 2010 Paris, la caravane à plumes impulsée par Matthieu Prual…) et coordonne différents évènements (Horslits Rennes, Holidays – performance avec Toma Gouband).
Elle intervient régulièrement dans le cadre de projets pédagogiques au sein de l’Education Nationale et auprès de structures culturelles en Bretagne (Le Théâtre de Poche, Le Triangle, Le Musée de la danse, Extension Sauvage,…).
Par ailleurs, elle poursuit ses expérimentations en Improvisation Libre depuis sa rencontre avec Simone Forti en 2004 et développe une pratique en extérieur : cette proposition sera transmise au Centre International d’Art et du Paysage à Vassivière, en Juillet 2016.
Depuis 2011, elle développe son travail au sein de Dreamcatchers avec le cycle Danse Molle et Décroire – essai de sous réalisme et le regard extérieur de Benoit Lachambre. Elle poursuit ses travaux chorégraphiques avec Promenades pour un individu, co-création Virginie Clénet // Cie ROUGE. Promenades sera transmis à des enfants, des ados et des âgés dans le cadre de la Résidence Mission Traverses.
En 2018, elle se propose de mettre en chantier le projet cabane et de l’adresser à la petite enfance, ancrant son point de départ de recherche et d’observation en immersion, sur le corps comme premier lieu de perception et lieu à soi, lieu de rencontre à l’autre et au monde, notre première cabane. Elle invite Albane Aubry à la rejoindre pour la co-écriture de la pièce. Mathilde Lechat, Cie Charabia sera leur regard extérieur et Louis Guillaume en réalisera la scénographie.
En parallèle, de la pièce cabane, elle mènera la maitrise d’œuvre d’une maison bioclimatique bois/paille/terre. C’est l’aspect bâtisseuse.
Son intérêt pour la présence pédagogique à la petite enfance se découvre bien en amont, en côtoyant ses enfants dont l’appétit nécessite une remise en question de ces propres logiques et connaissances en la matière. Aussi, par le biais des rencontres d’amies, elle va se former à la pédagogie Montessori, progression 3-6 ans, et met en œuvre une classe à la maison à partir de 2008, en Bretagne.
La méditation l’accompagne depuis son enfance et elle se forme au Yoga de Samara, pratique méditative en mouvement en 2016.
Elle voyage en Islande avec ses deux enfants en 2013 entre vents polaires et rivières chaudes, glaciers bleus, terre bouillonnante. Au Liban, entre fin décembre 1999 et avril 2000 où elle pratique la danse dans le camp de réfugiés de Saida et rencontre la situation des palestinien.nes exilé.es depuis près de 50 ans à quelques centaines de mètres de chez eux. Elle a pu faire la sieste à Palmyre – Syrie- avant l’arrivée de la guerre qui perdure aujourd’hui. La guerre, elle s’y confronte un peu avant, en Bosnie-Herzégovine en 1999 : les chars sur les collines en face qui tracent d’irréels traits lumineux et assourdis, la nuit.
Afrique : Côté d’Ivoire. Portugal : Porto et Lisbonne. Roumanie : Mer Noire.
Elle rejoint également Julie Guibert à Stockolm, pour quelques jours, au Ballet Culberg, dirigé par Mats EK, juste avant ex.er.ce.